Concilier travail et PMA?

Déjà dans le titre j’ai l’impression qu’il y a un mot de trop, vous ne trouvez pas?

Et voilà, il a fallu une convocation avec mes collègues chez la chef pour que le stress monte. Oui oui, celui que j’essaie d’enfouir à chaque fois que je pense à l’avenir qui porte 3 lettres.

Bref, pour vous la faire courte, je travaille dans la santé, et en mai c’est le bin’s. Des congés qu’on ne va peut-être pas pouvoir poser, des journées en 12 heures au lieu de 8, et pour moi en plus une formation de quelques jours dans la capitale en fin de mois.

Et donc voilà que la question de la possibilité de concilier son boulot avec la PMA resurgit.

Comment vais-je faire?

Sachant que j’ai une chef pour qui le boulot passe avant tout (même avant les enfants à ce que j’ai cru comprendre dixit mes collègues) et qui je pense n’acceptera pas mes absences (bien sûr, de par mon boulot, le retard n’existe pas, on est soit là soit pas là, mais pas là qu’à moitié). En conclusion : à qui je ne peux pas parler de mon avenir proche.

Je voudrais que mon désir d’enfant ne porte pas atteinte à mes collègues mais j’ai l’impression que ça va être chaud les marrons.

Oh oui je sais bien, la seule question à se poser c’est : « Qu’est-ce que je veux le plus? ». La réponse est évidente. C’est que j’en demande trop certainement. Je veux le beurre et l’argent du beurre.  Déjà que je demandais simplement une enfant conçu naturellement, ça, c’était de toute évidence déjà trop. Je voudrais quand même pas en plus en concevoir un grâce à la PMA ET garder mes bonnes relations professionnelles. Non mais elle va où elle? N’importe quoi! 

J’ai besoin de me projeter un minimum, genre après mon rendez-vous chez la gynéco fin avril, est-ce qu’elle va me dire « Allez zou c’est parti on attaque dès que possible » (genre dès les règles suivantes? Je ne sais même pas). Ou alors est-ce qu’elle va me dire « Moui voyons, il faut qu’on discute de votre cas, on vous rappellera hein ».

Ce qui m’angoisse dans le titre de cet article, ce sont toutes ces surveillances que j’ai lues (les prises de sang je vais pouvoir les faire au boulot, mais les échos de contrôle non!), ça commence quand dans le cycle? C’est à quelle fréquence? C’est forcément le matin ou ça peut être l’après-midi?

Est-ce que je me prends trop la tête et j’attends de voir lors de mon prochain rendez-vous? Ou est-ce que j’ai raison d’y penser maintenant?

25 commentaires

  1. ma chérie est en stim : écho à J4 (jeudi matin), début stim samedi soir, le jeudi suivant pds le matin, et visite de jeudi midi, et déclenchement de l’ovulation le jeudi soir ; maintenant on attend le résultat, et rebelote au prochain cycle si ça n’a pas marché ;-(

  2. Moi je faisais tout au même endroit au même moment, fastoche, mais je sais que pour bcp de filles c’est pas possible, et pds le matin et écho le soir ne pose aucun soucis!
    Je comprends que tu angoisses, parce que ça a pas l’air fastoche avec ton boulot!
    Bisous

  3. Sinon moi je commençais les piqûres à j3 et la première écho et pds à j9. Puis tous les deux jours jusqu’à ce que les follicules soient au top.

  4. Ah la la. Ca dépend des centres, des toubibs et des réactions de on corps. En gros, on peut difficilement prévoir quoi que ce soir en PMA (+/- selon les réactions aux traitements disons).
    Pour ma part, démarrage de pikouzes à j2, premier monito (pds + écho tôt le matin, dans 2 centres différents éloignés de 10 min à pattes). Et ensuite, monito jusqu’à ovulation à intervalle de 2-3 jours (or j’ai eu des ovu à j8, d’autres à j24, donc no prévisions).
    Et pour le boss, tu ne peux connaitre ton retard/prochain monito qu’en fonction des résultats du jour. Ton centre pma te tel dans la journée du monito est te dit à quelle date est le prochain contrôle, et à quel dosage tu dois poursuivre ta stim’.
    C’est dur, très dur d’accepter qu’on ne controle pas grand chose.
    Une question, si cela est très compliqué avec ton taf’, envisages-tu d’en parler à ton medecin du travail ? peut-être qu’il pourra te donner des conseils ou solutions ?
    Bises

    1. Oui je vois… Je ne sais pas si je vais pouvoir en parler au médecin du travail… J’exerce dans un contexte assez particulier à vrai dire. Merci de ton témoignage, bisous.

  5. C’est clair que concilier boulot et PMA relève parfois du parcours du combattant. Ils en parlaient sur le BAMP récemment, que la PMA n’existait pas dans le code du travail. Donc, on jongle, parce que pas le choix. En même temps, puisque tu travailles dans le milieu médical, est-ce qu’en parler à ta bosse ne pourrait pas être envisagé?

    1. Ouch, là je crois que lui en parler, ça va pas le faire du tout! En même temps, si elle était ouverte et empathique, ce serait top! Mais jusqu’à maintenant, ce qu’elle veut c’est que le service tourne.

  6. Super l’idée de Bounty pour le médecin du travail !! J’ai kiffé l’idée (juste avant de me rendre compte que j’ai pas de doc du travail…). Tu avais lu mon post sur la même question, donc malheureusement je ne vais pas t’être d’un grand secours… Dans mon centre on n’a aucune marge de manoeuvre pour le suivi (écho, PDS, tout est fait chez eux dans le créneau prévu par eux) mais heureusement je sais qu’il existe des centres nettement plus souples…
    Et si mai c’est vraiment prise de tête, peut-etre attendre juin ? même si juin apportera aussi son lot de galères, c’est évident…
    c

    1. Je vais peut-être considérer l’idée de la médecine du travail… Mais dans quel but? Pour être arrêtée?J’ai pléthore (c’est pas tous les jours qu’on arrive à le caser celui-là!) de jours de congé à prendre, et je ne peux même pas les poser tellement qu’on n’est pas assez nombreuses dans le service! Merci Milie, bisous

  7. Un peu pareil que bounty. Piqures à J2, le soir après le travail, tjrs la même heure. Puis moitoring à partir de J6, tous les 2-3j, tôt le matin. Tout se fait au même endroit pour moi, je prend le rdv le plus tôt (7h), et en général j’arrive tôt au travail car pas de retard. Pour les ponctions/transferts etc… je préviens ma boss quelques jours à l’avance. Selon les monito, elle sait à peu près le jour en avance.
    Et non, tu peux pas te dire « quelle est ma priorité? ». Les 2 sont importants. bisous

    1. Le problème c’est quand je suis du matin je commence le boulot à 7h. Il faudrait que je sois tout le temps du soir pour que ce soit faisable. A la rigueur, c’est peut-être quelque chose que je peux demander. Pour les piquouzes, ce ne sera pas un problème.
      Bisous

      1. Ou être du soir 1 soir sur 2… Effectivement quand on n’a pas un métier de « bureau », c’est encore moins gérable 😦
        tes collègues sont-elles au courant de la pma?

  8. coucou

    pas facile non de gerer PMA et le travail. Je pense que ton chef doit etre au courant à un moment ou un autre car il comprendra ainsi les absences ou retards

    en ce qui me concerne pour les IAC
    c’est écho a J9 et prise de sang aJ9 ( sans prise de RDV a partir de 8 heures) donc si tu commences à 9h ca peut le faire et tu peux arriver au taf pour9 H

    pour l’inssémination à 12Dpo nous c’est entre 11H30 et 13h

    bon courage la miss!

    des bises

    1. Ben en gros mes horaires c’est soit 7h-15h, soit 12h-20h. Et bien sûr ça varie dans la semaine. Et si tu n’es pas là à l’heure de la relève, ce n’est pas possible. Mais donc tu dis que pour les IAC il n’y a qu’une seule écho/pds qui précède l’insémination?
      En tous cas merci pour ton avis, bisous

  9. pffff c’est la m@rde de devoir gérer tout ça …. 😦
    Perso, le jour où ça va me tomber dessus, j’ose même pas imaginer …. je bosse (heureusement pas tous les jours) dans un autre département : je prends le train à 6h15 pour arriver à 9h sur mon lieu de travail …. et le soir c’est pareil, je pars vers 16h30 ou 17h30 pour arriver à 18h30 ou 19h30 chez moi …… J’crois que je n’aurai pas d’autres choix que de ne pas aller bosser ….

    Mais bon, on aura pas vraiment le choix …. du stress en plus, merci DNLP !

  10. Moi aussi je déteste ces semaines chargées PMA où j’arrive en retard au taf, me prends plein de remarques (le monde de la chir n’est pas très open) et tente de gérer tout cela. +1 pour le médecin du travail. De mon côté écho à J11-12 et IAC à J13, avec une PDS. Mias j’ai le médecin le plus light de la blogo je crois. Courage et bisous

    1. Ahhh le monde de la chir… 😉
      Je remarque que vous êtes plusieurs à me conseiller une visite chez le médecin du travail, c’est bien quelque chose qui ne m’était pas du tout venu à l’esprit et je vais y réfléchir sérieusement.
      Merci, bisous

  11. Je ne vais pas pouvoir t’aider sur la lourdeur du suivi car j’en suis +/-au même stade que toi.
    Par contre, concernant le fait de le dire ou pas à ta chef, je peux partager mon expérience un peu surprenante. Je bosse dans un milieu très masculin où les quelques femmes sont célibataires ou ont eu leur(s) enfant(s) plus tard. Lorsque j’ai fini par confier à ma chef mes soucis et la raison de mes absences régulières, elle qui donne une image très froide et carriériste s’est montrée très humaine et compréhensive et fait tout ce qu’elle peut afin de me faciliter la conciliation boulot/ galères médicales. Comme quoi, il ne faut parfois pas s’arrêter à une impression…
    Je plussoie aussi le médecin du travail.
    Bon courage. Bisous

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