parcours PMA

La fin

Oh oui je sais, encore un énième dernier article, ça doit bien être le troisième, je ne sais pas je n’ai pas regardé.

Mais là c’est le final pour de vrai.

J’ai repris du clomid, pour voir, on ne sait jamais, sur un malentendu… À part avoir carrément cru que j’avais l’appendicite à cause de douleurs particulièrement horribles (que je n’avais pas eu la première fois) lors de l’ovulation (pas surveillée et certainement multiple), ça n’a évidemment pas marché. Pour dire à quel point j’avais mal, je ne pouvais plus faire de poney. Sinon je n’ai pas eu d’effets indésirables mis à part les bouffées de chaleur.

J’ai également été obligée de refaire une cure de fer car mon hémoglobine fond comme neige au soleil avec ces p***** de règles méga abondantes (quasi un litre par mois). Et les douleurs abdominales deviennent difficiles à vivre. Je ne peux même pas utiliser la cup, pourtant si pratique, vu qu’elle se remplit en une demie heure (si si, un vrai robinet).

Mon travail m’empêchant parfois d’aller aux toilettes pendant plusieurs heures, il ne me restait plus qu’une solution. Reprendre la pilule. Mais oui.

Décision ô combien difficile et douloureuse, de ne pas avoir d’enfant alors qu’à la base je le subis… mais que faire d’autre? 

Bref j’ai choisi entre la peste et le choléra (ou les bras en coton et les jambes en mousse si tu es née après 1990).

# Défi GIF

Mon parcours n’en est qu’à ses débuts, mais il y a déjà de quoi dire…

 

Quand j’ai réalisé qu’un bébé couette serait impossible à avoir:

1 couette

Quand on m’a prescrit une hystérosalpingographie:

2 hystero

 

Quand j’ai dit à mon chéri qu’il devait faire un spermogramme:

3 spermo

Quand vu les résultats je lui ai dit qu’il devait faire une échographie:

4 echo

 

Et refaire un spermogramme:

collegue

Quand j’apprends la grossesse de collègue 1:

6 grossesse

Quand j’apprends la grossesse de collègue 2:

5 grossesse (3)

Quand j’ai 5 beaux follicules grâce au Clomid et que le poney est déconseillé:

8 clomid

 

Quand mon chéri croit que c’est possible de faire du poney alors que je suis sous Utrogestan:

utro

 

Quand mes ragnagnas arrivent après la stimulation avec Gonal:

7 c1

 

Quand j’apprends la grossesse de collègue 3:

9 grossesse (2)

Quand il m’arrive encore de croire qu’une grossesse naturelle est possible:

9 bis stim gonal

Quand je jongle avec les rendez-vous et mon planning:

12 j11 boulot

Quand mon chéri achète du PQ vert (du PQ vert, non mais allô quoi!):

13pq

Quand Dr FIV me laisse entendre que j’ai un problème:

14 rdv five

Quand Dr FIV laisse entendre à mon chéri qu’il n’a aucun problème:

16 spermo fiv

 

Quand j’apprends la grossesse de collègue 4:

11 j1

Quand ma deuxième stimulation avec Gonal vient de se terminer:

17 stim gànal

 

Quand je lis vos réponses à mon dernier post:

reponses fiv

 

 

Enfin et SURTOUT, quand on me dit de ne pas y penser parce que c’est dans la tête:

pas penser

Et merci pour toutes vos réponses à mes questions sur la FIV!

 

Mon parcours pré-PMA

Aujourd’hui j’inaugure une nouvelle catégorie, mon parcours PMA.

J’ai semé quelques informations au long de mes articles, dans mes commentaires sur vos blogs, mais j’avais envie de vous en dire un peu plus sur qui je suis. J’aime aussi dans vos blogs quand vous avez une page « parcours », ça me permet de mieux vous visualiser.

J’ai commencé à prendre la pilule à 17 ans, avant ça j’ai toujours été réglée comme une horloge.

A 21 ans j’ai rencontré un homme, quelqu’un de bien, avec qui la construction d’une relation allait de soi (ma mère s’est mariée à 21 ans, m’a eue l’année suivante). On était jeunes, les doutes, les appréhensions (oui un jour je vais vouloir un enfant mais non pas maintenant beaucoup trop tôt!), les projets. Bref, après des hauts et des bas, à presque 26 ans on tente l’essai bébé. Rien pendant 6 mois.

Bon, avec le recul c’est pas plus mal parce que les événements ont bien tourné au vinaigre après. Du vinaigre certes, mais avec l’envie de croire qu’on était vraiment faits l’un pour l’autre quoi qu’il arrive. Alors on s’est mariés, j’avais 27 ans. Pour le meilleur et pour le pire. Ah non je me trompe (et lui aussi le s*laud), plutôt pour le pire.

Bref, à 30 ans (ahhhhhh mes 30 ans, purée j’ai a-do-ré!), je prends une décision : JE ME CASSE! (et j’arrête la pilule par la même occasion)

J’ai fait de nouvelles études et ai enfin trouvé ma voie d’infirmière, un  nouveau chéri, une vie au jour le jour, ça me convient très bien.

(retour sur mes 30 ans : j’ai l’impression d’être née à cet âge-là)

Et parlons-en un peu de ce nouveau chéri : 12 ans de plus que moi, un grand enfant d’un premier mariage. Je le préviens d’emblée que s’il n’est pas prêt à avoir un enfant avec moi, ce n’est même pas la peine de continuer. Bien sûr, je n’en veux pas un dans l’immédiat, notre relation est trop fraîche, mais je sais que je vais en vouloir un plus tard. Il est d’accord (<3).

La vie suit son cours, notre relation se construit tout naturellement, j’ai beaucoup de chances d’avoir rencontré un homme tel que lui.

Pendant 3 ans je n’ai pas de contraception, disons qu’on « fait attention ». Ca marche bien d’ailleurs cette méthode. J’aurais dû me méfier.

Puis je me vois contrainte de reprendre la pilule pour gérer d’une part l’arrivée de mes règles, parce qu’à cette époque mon métier prime sur le reste et dans mon milieu, eh bah les ragnagnas c’est vite compliqué à gérer (« euh excusez-moi monsieur le méchant, pourriez-vous attendre que je change mon tampon avant de me zigouiller merci »), et ensuite éviter une grossesse qui serait malvenue car j’ai la chance de partir travailler quelques années sur une île où je bosse seule (genre on me remplace illico si HCG positive). Six mois avant mon retour au bercail, donc en janvier 2013, on décide que c’est le moment pour débuter les essais, moi je me dis que niveau timing ce sera parfait : enceinte dans l’avion mais sans nausées (ben oui quoi, ne prenons pas de risques si ça marche tout de suite!)(triple loooooool)

Moui moui. Ca c’était avant. Avant de commencer à sérieusement douter. Avant de commencer à avoir le coeur serré à chaque J1.

Et donc en octobre 2013, je parle de mes difficultés de conception à ma gynéco, les examens tout ça, conclusion: je vais bien tout va bien. Mon chéri a une petite tératospermie mais rien qui empêche une fécondation. C’est donc une infertilité que pour le moment la science n’explique pas. INFERTILITE INEXLIQUEE : deux mots qui me mettent bien les boules, comment trouver une solution si on ne connaît pas le problème? (oui, mon côté cartésien)

Et c’est là que commence l’aventure PMA. Sacrée aventure, n’est-ce pas DNLP? (pouffiasse)