Aujourd’hui j’inaugure une nouvelle catégorie, mon parcours PMA.
J’ai semé quelques informations au long de mes articles, dans mes commentaires sur vos blogs, mais j’avais envie de vous en dire un peu plus sur qui je suis. J’aime aussi dans vos blogs quand vous avez une page « parcours », ça me permet de mieux vous visualiser.
J’ai commencé à prendre la pilule à 17 ans, avant ça j’ai toujours été réglée comme une horloge.
A 21 ans j’ai rencontré un homme, quelqu’un de bien, avec qui la construction d’une relation allait de soi (ma mère s’est mariée à 21 ans, m’a eue l’année suivante). On était jeunes, les doutes, les appréhensions (oui un jour je vais vouloir un enfant mais non pas maintenant beaucoup trop tôt!), les projets. Bref, après des hauts et des bas, à presque 26 ans on tente l’essai bébé. Rien pendant 6 mois.
Bon, avec le recul c’est pas plus mal parce que les événements ont bien tourné au vinaigre après. Du vinaigre certes, mais avec l’envie de croire qu’on était vraiment faits l’un pour l’autre quoi qu’il arrive. Alors on s’est mariés, j’avais 27 ans. Pour le meilleur et pour le pire. Ah non je me trompe (et lui aussi le s*laud), plutôt pour le pire.
Bref, à 30 ans (ahhhhhh mes 30 ans, purée j’ai a-do-ré!), je prends une décision : JE ME CASSE! (et j’arrête la pilule par la même occasion)
J’ai fait de nouvelles études et ai enfin trouvé ma voie d’infirmière, un nouveau chéri, une vie au jour le jour, ça me convient très bien.
(retour sur mes 30 ans : j’ai l’impression d’être née à cet âge-là)
Et parlons-en un peu de ce nouveau chéri : 12 ans de plus que moi, un grand enfant d’un premier mariage. Je le préviens d’emblée que s’il n’est pas prêt à avoir un enfant avec moi, ce n’est même pas la peine de continuer. Bien sûr, je n’en veux pas un dans l’immédiat, notre relation est trop fraîche, mais je sais que je vais en vouloir un plus tard. Il est d’accord (<3).
La vie suit son cours, notre relation se construit tout naturellement, j’ai beaucoup de chances d’avoir rencontré un homme tel que lui.
Pendant 3 ans je n’ai pas de contraception, disons qu’on « fait attention ». Ca marche bien d’ailleurs cette méthode. J’aurais dû me méfier.
Puis je me vois contrainte de reprendre la pilule pour gérer d’une part l’arrivée de mes règles, parce qu’à cette époque mon métier prime sur le reste et dans mon milieu, eh bah les ragnagnas c’est vite compliqué à gérer (« euh excusez-moi monsieur le méchant, pourriez-vous attendre que je change mon tampon avant de me zigouiller merci »), et ensuite éviter une grossesse qui serait malvenue car j’ai la chance de partir travailler quelques années sur une île où je bosse seule (genre on me remplace illico si HCG positive). Six mois avant mon retour au bercail, donc en janvier 2013, on décide que c’est le moment pour débuter les essais, moi je me dis que niveau timing ce sera parfait : enceinte dans l’avion mais sans nausées (ben oui quoi, ne prenons pas de risques si ça marche tout de suite!)(triple loooooool)
Moui moui. Ca c’était avant. Avant de commencer à sérieusement douter. Avant de commencer à avoir le coeur serré à chaque J1.
Et donc en octobre 2013, je parle de mes difficultés de conception à ma gynéco, les examens tout ça, conclusion: je vais bien tout va bien. Mon chéri a une petite tératospermie mais rien qui empêche une fécondation. C’est donc une infertilité que pour le moment la science n’explique pas. INFERTILITE INEXLIQUEE : deux mots qui me mettent bien les boules, comment trouver une solution si on ne connaît pas le problème? (oui, mon côté cartésien)
Et c’est là que commence l’aventure PMA. Sacrée aventure, n’est-ce pas DNLP? (pouffiasse)