Ce soir, au milieu du couloir:
« – Mimi, comment ça va? (en vrai elle m’appelle pas Mimi vous l’aurez compris)
– Oui ça va merci.
– Vous êtes sûre?
– Ben en fait, faut que je vous parle. Demain après-midi, ça vous va?
– Euh oui, mais c’est grave?
– Non… Enfin… Non pas vraiment.
– Arrêtez vous me faites peur, ça concerne le travail?
– Non… Enfin oui… Mais ne vous en faites pas hein, dormez tranquille cette nuit!
– Vous faites du mystère, je voudrais savoir du coup!
– Bon alors voilà je vous le dis maintenant : pas d’enfant, blablabla, examens, blablabla, PMA, blablabla, travail… ».
Et alors là je suis tombée sur le c** quand j’ai entendu ça : « Mimi, soyez sereine, il ne faut pas que ça vous tracasse, j’ai des collègues qui sont passées par là, je sais ce que ça veut dire, c’est ce qui compte le plus, on fera en sorte que vous soyez dans les meilleures dispositions, s’il vous faut du repos, vous le prendrez, vos collègues sont compréhensives, on trouvera toujours un arrangement pour les examens de dernière minute… »
Franchement? J’avais envie de pleurer/lui faire un câlin/ou un bisou/rire/danser/crier ma joie.
J’ai juste dit « Merci. Merci beaucoup. »